Du bout de tes doigts, mon corps se fait et se défait. Poussée dans mes derniers retranchement, j'arrive enfin à t'appartenir et à te céder ce que tu crois déjà avoir, que tu penses peut-être te revenir de droit. Il n'y a que dans l'impudeur que je prend ce que tu me refuses, encore et encore. J'ai renoncé sans avoir sincèrement essayé de te faire entrevoir ce qui définit mon existence, ce qui compose ma structure. Tu ne vois que le liquide et le vide sans réussir à capter les nuances et les jeux de lumières qui me font entière.
Je pense pas que ça changera mais j'ai pas envie de lâcher prise tout de suite.
Jeudi 5 juillet 2012 à 23:56
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Sûrement un regain d'originalité transcendante.
AH.AH.