A cet instant, j'aimerais écrire un article profond, plein de sous-entendus et de métaphores aussi jolies que surprenantes. J'aimerais qu'à la fin de ta lecture, tu te perdes en une longue et pénible réflexion. Te toucher du bout des doigts avant que tu passes à la suite et que cet article qui t'aura travaillé au corps un instant ne redevienne qu'un amas de pixels sans vie.

Le truc c'est que ça n'arrivera pas par ce qu'à ce moment, je suis sans profondeur (à peine l'effet d'une cause comme dirait l'autre)



Des humiliations, j'en verrais passer d'autres. J'ai envie de dire que je m'abandonnerais, encore et encore. Me rassurer. Je céderais à l'odeur d'un inconnu et plierait pour lui jusqu'au point de rupture et je recommencerais avec le suivant.

Et puis plus j'essaye de me convaincre, plus je me dis que je devrais m'acheter un rat et devenir lesbienne. Un putain de gros rat. Je me perdrais dans un monde de rongeurs, de dessins animés décalés et de jolies geekette un peu faciles.



Ah maintenant que j'ai écris ça j'vais mieux.

J'y retourne!

J'ai changé de mec et d'école depuis les derniers articles. C'est le 4ème essai des deux côtés (ce qui est parfaitement acceptable dans le premier cas, dans le deuxième beaucoup moins, mais bon)



J'vais pas mentir à mon propre blog, je savais pas son prénom -son vrai, j'entends- et j'en avais, pour ainsi dire, rien à foutre. Pas plus que de ce qu'il me voulait de toute évidence; Juste ses fesses et son odeur, son sourire suffisant. Le désintérêt soudain lorsqu'il découvre que je suis déjà occupée à d'autres histoires.

Je serais incapable de vous dire pourquoi un mois après, je respire encore l'odeur d'un mec que je n'appelle toujours pas par son prénom.

Salut.

Quelqu'un se rappelle de moi? Je m'appelle Charline, on s'est rencontré il y a un peu moins de 2 ans. Je vous ai raconté toute ma vie et j'assume qu'à moitié.

Ca va, sinon?

Je suis cassée, dissipée. Je n'ai pas, ou plus, l'envie de me confier à qui que ce soit. Ce sont des idées qui germent doucement, prennent silencieusement racine et, avant que l'on s'en soit rendu compte, elles ont prit possession de nous. Ca n'a rien à voir avec ces lubies qui parsèment ma vie comme autant de repères lumineux, celles-ci lèvent doucement un voile qui recouvrent peu à peu tout ce qui m'entoure.

J'ai besoin de trouver un refuge.